Mieux vivre mon cancer

Le cancer ainsi que les effets secondaires des traitements peuvent avoir un retentissement important sur la vie quotidienne des patients : fatigue, douleur, état général, alimentation.

Ce dossier donne des conseils pratiques pour les soulager au quotidien !

La fatigue pendant et après les traitements

La fatigue est un des symptômes les plus fréquents des cancers et de leurs traitements. Elle est souvent peu soulagée par le sommeil, on se réveille encore fatigué et chaque activité devient une épreuve. Il est important d’en parler avec l’équipe soignante. Celle-ci pourra remplir avec le patient un questionnaire pour évaluer sa fatigue et ainsi lui proposer des moyens de prise en charge.

Pour faire face à cette fatigue, il est important de suivre quelques conseils pratiques :

  • ne pas hésiter à avoir des moments de pause assis ou allongé ;
  • faire de courtes siestes si le besoin s’en fait sentir ;
  • reprendre le travail de façon progressive et adaptée ;
  • se faire aider dans les tâches de la vie quotidienne ;
  • pratiquer une activité physique.

Soulager la douleur

La douleur est fréquente durant un cancer. Elle peut être due à la maladie, si la tumeur est localisée sur une zone sensible, mais aussi aux traitements et soins associés. La douleur peut avoir un impact sur le sommeil, le moral, l’appétit… en bref, sur la vie au quotidien.

Plusieurs possibilités existent pour soulager la douleur :

  • les antalgiques ou médicaments, qui agissent directement sur la douleur ;
  • des techniques non médicales, qui améliorent le bien-être physique et moral : relaxation, sophrologie, neurostimulation, hypnose, kinésithérapie, acupuncture… ;
  • des techniques médicales spécialisées, utilisées lorsque les autres traitements ne suffisent pas à soulager la douleur. Elles sont pratiquées par des équipes pluridisciplinaires expérimentées, principalement dans des centres spécialisés de lutte contre la douleur.

L’activité physique, indispensable pendant et après le traitement

Une activité physique contribue à améliorer la qualité de vie pendant et après le cancer (meilleure tolérance aux traitements, réduction de la fatigue…). Il est également prouvé que l’activité physique, pratiquée dans certaines conditions, améliore le pronostic de la maladie et réduit le risque de récidive pour certains cancers.
Plus l’activité physique est commencée tôt (ou préservée) dans le parcours de soins, plus ses effets seront bénéfiques.
Le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée. Elle fait partie des soins de support.
La priorité est de maintenir un mode de vie actif et d’éviter la sédentarité :

  • au moins 30 minutes par jour d’activité physique (marche, nage, vélo…), au moins 5 jours par semaine ;
  • au moins 2 séances par semaine de renforcement musculaire modéré : porter les courses, monter et descendre les escaliers… ;
  • des pratiques d’assouplissement et de mobilité articulaire 2 à 3 fois par semaine.

Pendant les traitements, il peut être difficile d’atteindre ces repères. Une pratique de faible niveau constitue toujours un acquis par rapport à l’état sédentaire.

Fractionner les repas

En cas de perte d’appétit, mangez des petits volumes. Ainsi, pour augmenter les apports nutritionnels de la journée, on peut fractionner les repas et ajouter des collations.
Retrouvez sur notre site des conseils sur les effets secondaires des traitements : nausées, hypersensibilité au froid, perte de cheveux et conseils pratiques pour la vie quotidienne !

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Bien s’alimenter

L’alimentation d’une personne atteinte d’un cancer, en cours de traitement ou convalescente, doit nécessairement être adaptée et rester, autant que possible, une source de plaisir.
Avant tout, il faut maintenir le plaisir de manger en mangeant ce que l’on aime et que le corps tolère. Avec les traitements, il n’est pas toujours facile de maintenir une alimentation équilibrée car on observe une modification des goûts en bouche ou une sensibilité à certaines odeurs.

Essayez, autant que possible, de composer des repas équilibrés : portion de féculents, de légumes, de viande ou du poisson/produit de la mer ou des œufs (environ 20 g de protéines pour 100 g d’aliments), un produit laitier et un fruit.